Assis sur la terrasse d'un balcon,
dos affalé contre un mur regard fixant le gazon,
parfois n'ayant nulle part où aller
et personne avec qui jouer comme autrefois,

Seul à l'ombre, ça rend presque fou,
du coup mes yeux se ferment, le rêve apparait pour oublier
et faire rêver, la lumière quitte les ténèbres,

Le passé défile sur chaque page, l'avenir s'ouvre sur d'autres images,
en voyage faire le tour du monde,
parcourir toutes les époques à grande vitesse,
braver les distances, défier les frontières que dresse notre existence,

Au bout des doigts, à portée de clic,
pas de claque pas de risque, tolérance zéro
des chats noirs rencontrent des chattes moins grises
de stupeur, le mystère de la confrontation efface la peur

Après tout ce n'est pas bien réel tout cela pas plus virtuel que ça,
on est encore pour la plupart vivant, quoique distants

Peut être est-ce là une passerelle entre mythe et vécu,
Peut être est-ce aussi la forme la plus matérielle du fruit
de notre imagination.

Donner vie aux Pays des Merveilles
résoudrait une des multiples inconnues
dans l'univers des impossibles,

Entre les filets de la toile,
rien n'est acquis, tout demeure plausible.