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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-02-19 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt À M.G. Ils sont finis tous nos beaux rêves de voyages. Le chaud reflet des flots Jouant sur le plafond des chambres de bateaux Et les fins palmiers des mirages, C’est fini. Quand le soir enfume les vallées Je ne parlerai plus des nuits bleues de Syrie. Après la messe d’un dimanche Sur ce chemin brûlant ombré de peupliers Je ne reverrai plus passer ta robe blanche. Et si l’automne vif sent encore la lavande Sur les blancs coteaux craquelés ; Si, dans les prés coupés par les routes brûlantes, Tremble le vent des peupliers, Toutes seules près des lourds placards de fruitier Dorment là -bas tes robes claires. Dans leur armoire tiède entre les deux fenêtres, Elles t’attendent bien pliées. (Jacques Raphaël-Leygues, Reflets des heures vives, 1979) Poème également publié dans son premier recueil de poèmes "Retour de mer" (1942)
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