Ce paysage
Voix de la brume marine odeur
De la pluie rafraîchissante et vulnéraire
Rend
A l'oeil l'espoir d'enterrer en l'absence
Cette fois-ci du soleil
Un souvenir au profit d'un autre
Renaissant
Du coeur qui bat entre l'enclume de l'avenir
Et le marteau de l'angoisse
Ce paysage
Lumière de l'obscurité commune et prière
Sommeillant dans nos vieux arbres perspicaces
La nuit tard
Quel est ce silence dépourvu de musique alors qu'il l'intrigue
Lueur de l'âme faiblarde ou nullarde
Leurre d'amour à dénouement ouvert
Je vous aime ...
Et le paysage que j'orchestre est pareil à ma raison d'être
Un chemin sans définition
Vers vos yeux infinis puits de l'étoile
Emerveillée sur l'aspect de votre sourire indépendant
Je vous aime ...
Et le paysage sur lequel la machine qu'on mâche
N'influe pas restitue
Les aboiements confus et terrifiés de la nostalgie aphone
Etes-vous la chanson notoire résonnant dans l'espace
De la tête épuisée
Et qui est toujours nouvelle
Etes-vous le risque d'oublier l'impossibilité de vous oublier
Mer de l'amour amer