Les mêmes chemins battus, mais inconnus
Mes pas s’y fatiguent trop sur le tard...
Qui m’attend donc au moment où, perdues,
Mes traces dans la déroute, je déclare ?

En pendule qui marque les coups d’heure en heure –
La pensée, pareille à l’aile du vent,
Vagabonde sous la pluie sans odeur
Comme dans un abscons enchantement...

Je cours sous la pluie… nul ne m’apprécie,
Au-delà d’elle, personne ne m’attend...
Le pas rare, plutôt chancelant, écrit
La trace dans mon propre éparpillement...

Celui qui n’était point, me quitta, s’enfuit...