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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-05-18 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt Au plus secret des plis ombreux Où le vol gris du soir essaime Les rideaux chuchotent entre eux « Il va venir celui qu’elle aime ! » Tous les livres en rangs pressés Du plus intime au plus morose Soudain sincères et sensés Se le disent en vers et prose Des milliers de langues de feu Pour se répéter la nouvelle Interrompent le conte bleu Que la bûche en brûlant révèle Et pour mieux voir, épiant l’air Où s’exhale, s’alanguit l’ambre, Le miroir ouvre son œil clair Sur toute l’ombre de la chambre. Le cœur des roses follement Frémit dans les coupes d’opale Et laisse à chaque battement Se détacher un blanc pétale. Les portraits semblent retenir Des fins sourires et des signes… « -Celui qu’elle aime, va venir Soyons deux fois discrets et dignes ! » Tandis que le cycle achevé De son attente intérieure La pendule le doigt levé Dit palpitante : « Voici l’heure ! » Dans l’ombre monte un bruit de pas Et silencieuse complice La porte s’entrouvre tout bas. ………………………………… Sur le seuil secret le soir glisse. (Jeanne Neis-Nabert, « Carnets d’une morte » in Silences brisés, 1908, pp. 116-117)
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