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■ The oak
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-05-25 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt Ce long regard qu’un soir d’Avril Tu me jetas à la fenêtre, Ce long regard : où peut-il être, Ce long regard où donc est-il ? Ce baiser dans la nuit trop brève Trop brève pour nous apaiser Ne l’avais-tu donné qu’en rêve Où donc est-il ce long baiser ? Où donc est la peine éternelle Dont tu croyais mourir un jour, Où donc est ton unique amour, La bien-aimée où donc est-elle ? Ton cœur insaisissable a fui Dans l’abîme où va disparaître, Ton cœur d’hier sera peut-être Dès ce soir ton cœur d’aujourd’hui… Et c’est dans la tombe entr’ouverte Que tu les retrouveras tous Innombrables sous l’herbe verte Et fidèles au rendez-vous. (Jeanne Neis-Nabert, « Carnets d’une morte » in Silences brisés, 1908, pp. 93-94)
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