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■ The oak
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-05-27 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt Dans la détresse des adieux On se regarde au fond des yeux Longtemps, longtemps comme en prière Puis se détournant éperdus Sachant que c’est l’heure dernière, Les yeux se disent : jamais plus ! » Aucun mensonge ne console Et l’on se baise sans parole Sur la bouche encore une fois Et longtemps, longtemps en silence On joint les lèvres et les doigts Pour toute l’éternelle absence. Mais par les tristes soirs là -bas Quand on est seul, si loin, si las, Vous revenez dans l’ombre encore Vous qui nous disiez : « Jamais plus ! » Vous que l’on pleure et qu’on adore Ô Bien-aimés ! Ô disparus ! (Jeanne Neis-Nabert, « Carnets d’une morte » in Silences brisés, 1908, pp. 95-96)
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