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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2017-11-29 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt Quand je mourrai l’Édéenne J’irai vivre chez toi Tu s’ras payée pour ta peine Le prix d’une chambre sous le toit J’arriverai sur semaine Comme un voleur d’amour Et j’aurai les poches pleines De rêves pour mille et un jours T’auras vingt ans et moi trente Comme avant comme dans le temps Pas de mari pas d’enfants pas de ventre Deux rayons habillés de vent Pour bien sceller notre entente Nous nous embrasserons pendant huit heures Ou huit jours mon amante Peut-être un peu moins c’est selon Quand nous s’rons soudés ensemble Au creux douillet des années Peut-être un soir de septembre j’en tremble Je t’abandonnerai Magalie avec toi je recommencerai Les foyers les taxis les enfants les renvois Je te laisserai aussi pour aller vers Marie Puis vers Marthe et Julie Qu’est-ce qu’un homme qui trahit ? Qui est toujours parti ? Qui se donne la mort ? Lumineuse clarté Mais toi ma femme d’aujourd’hui Qui es toutes les femmes de minuit Quand je mourrai pour de vrai Mon souffle c’est toi c’est toi que j’attendrai D’après un vieil air tzigane (1978) (Félix Leclerc, Tout Félix en chansons, Montréal, Nuit Blanche Éditeur, 1996, pp. 82-83)
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