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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-03-09 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt
Ah ! pauvre père ! auras-tu jamais deviné quel amour tu as mis en moi
Et combien j’aime à travers toi toutes les choses de la terre ? Quel étonnement serait le tien si tu pouvais me voir maintenant À genoux dans le lit boueux de la journée Raclant le sol de mes deux mains Comme les chercheurs de beauté ! -Seigneur ! Vous moquez-Vous ? Serait-ce là mon fils ? Se peut-il qu’il figure à votre palmarès ? -Ô père ! j’ai voulu que ce nom de Cadou Demeure un bruissement d’eau claire sur les cailloux ! Plutôt que le plain-chant la fugue musicale Si tout doit s’expliquer par l’accalmie finale Lorsque le monde aura les oreilles couchées ! (René Guy Cadou, Hélène ou le règne végétal, 1952-53)
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