agonia
romana

v3
 

Agonia - Ateliere Artistice | Reguli | Mission Contact | Înscrie-te
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Articol Comunităţi Concurs Eseu Multimedia Personale Poezie Presa Proză Citate Scenariu Special Tehnica Literara

Poezii Rom�nesti - Romanian Poetry

poezii


 


Texte de acelaşi autor


Traduceri ale acestui text
0

 Comentariile membrilor


print e-mail
Vizionări: 1831 .



le coeur éponyme
poezie [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
de [Cyrian ]

2004-12-20  | [Acest text ar trebui citit în francais]    | 



Le cœur éponyme

Je suis monté sans le moindre entrain,
Dans mon train, mais était-ce seulement le mien,
N’était-ce pas celui des tristes refrains,
De la peine et des sanglots d’airain.
L’éloignement, tout le monde le sait bien,
Est le plus grand des chagrins.

Je t’ai laissé sur ce quai anonyme
Pour monter dans un TGV,
Emporté sur les rails jusqu’à Nîmes,
Je t’ai imaginée, je t’ai rêvée.

Quand les wagons ont pourfendu
La colline éventrée, j’aurais voulu
Que tu sois à mes côtés, étendue
Sur la banquette, tandis qu’heureux et détendu
Te contemplant , douceur d’un monde révolu,
J’aurais mon bonheur à tes lèvres suspendu.


Je t’ai laissé sur ce quai anonyme
Pour monter dans un TGV,
Emporté sur les rails jusqu’à Nîmes,
Je t’ai imaginée, je t’ai rêvée.

Ce n’est ni le hasard, ni la Providence
Qui menait ce train d’enfer, ni la malchance.
La fatalité menait simplement la danse,
Déviant nos destins à sa propre cadence,
Transperçant par maladresse de sa lance
Mon cœur en retard de correspondance.

Je t’ai laissé sur ce quai anonyme
Pour monter dans un TGV,
Emporté sur les rails jusqu’à Nîmes,
Je t’ai imaginée, je t’ai rêvée.

Je serai très bientôt de retour,
C’est ma seule bouée de secours
Mais déjà mon âme égare les contours
De ton corps, tandis que sans détour
La voie ferrée poursuit sa route sans recours.
Je songe à toi et fidèles les images accourent.

Je t’ai laissé sur ce quai anonyme
Pour monter dans un TGV,
Emporté sur les rails jusqu’à Nîmes,
Je t’ai imaginée, je t’ai rêvée.

Je serai très vite de nouveau à tes côtés,
J’emporte en moi la mémoire de tes beautés,
Je t’ai aimée, je continue à rêver,
Ton amour d’un départ sans peine m’a sauvé,
Etais-tu triste de me voir partir
Ou gaie, perdue dans le bonheur d’un souvenir.

Je t’ai laissé sur ce quai anonyme
Pour monter dans un TGV,
Emporté sur les rails jusqu’à Nîmes,
Je t’ai imaginée, je t’ai rêvée.

Je t’ai laissé mon cœur éponyme
Car tu le nourris de sentiments élevés
Dépassant même les collines jusqu’à Nîmes.
Je t’ai imaginée, je t’ai rêvée.
Les trains sans âme aujourd’hui n’ont plus la vapeur,
Ils étouffent le cri qui déchire mon cœur.

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Casa Literaturii, poeziei şi culturii. Scrie şi savurează articole, eseuri, proză, poezie clasică şi concursuri. poezii
poezii
poezii  Căutare  Agonia - Ateliere Artistice  

Reproducerea oricăror materiale din site fără permisiunea noastră este strict interzisă.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politică de publicare şi confidenţialitate

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!