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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-01-17 | [This text should be read in francais] | Submited by Nicole Pottier
Vivante ou morte, ô toi qui me connais si bien,
Laisse-moi t'approcher à la façon des hommes Il fait nuit dans la pièce où tremble un oreiller Comme un voilier qui sent venir la haute mer, Et je ne comprends pas si je suis l'équipage Ou l'adieu d'un bras nu resté sur le rivage. Ah que j'arrête un jour ta chair à la dérive, Toi qui vas éludant mon désir et le tien, Au large de mes mains, qu'escortent des abîmes, Quand mes pieds pour appui n'auront qu'un frêle bruit. Un bruit de petit jour étouffé de ténèbres Mais capable pourtant de toucher ta fenêtre Et de la faire ouvrir.
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