Nous allumons des feux
Pour habiter la terre
Mais entre deux averses
Nous marchons dans la cendre
Et entre deux voyages
Nos grands foyers expirent.
Nous revenons alors
Dans l'obscur de l'aube
Où se mirent sans joie
Quelques lueurs du jour.

Les chants d'oiseaux par-dessus tout
Nous jettent sans cesse au rocher
Comme des miettes éparpillées
Pour le festin des mouettes

Pour une nuit consacrée

Pour une nuit sans aile.