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Fou de toi
prose [ ]

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by [Eric P ]

2009-05-11  | [This text should be read in francais]    | 




Fou de toi


Conscient, je comprends

Que tous engagés maintenant

Dans l’une des plus grandes traversĂ©e

De l’histoire de notre humanitĂ©


Au diable, l’idĂ©e de vouloir tout contrĂŽler, tout diriger

Au lieu, réapprendre à apprendre, afin de maßtriser non pas la vie, mais sa magie


Que par nos intuitions, visions et passions

Redessiner ce qui bùtis notre séparation

Et que devant ces mots et paragraphes incertains

Recréer le plus beau des mondes à partir de petits riens


Car par la création de nouveaux liens, nous ouvrions d'importants chemins

Vers la terre, vers la mer, enfin sauter, ce noyer, survivre, nager et naviguer

À travers ces vaste ocĂ©ans, ces capricieux et tendres moments, que sont devenus nos instants prĂ©sents,


Et delĂ , Ă©couter



Ce que tente de nous siffler le vent

Caressant le naufrage de nos bavardages

Pour qu'ainsi comprendre les lois de notre esclavage

Car avant le grand déluge, saisir les fondations de nos réels refuges

Et que notre salut, osez diriger notre courage vers ce qui doit ĂȘtre vaincu.





Virevolté par cet étrange tourbillon, cette infinie sens de la perfection

Constamment jugé à travers la plus petites de nos actions

Puisse l’expĂ©rience, la musique, la danse et les amis

Être-lĂ  pour apporter un rĂ©pit Ă  tout ceci.


Car force est de remarquer



Qu’il est parfois difficile d’apprendre à nager

En ces mers agitées par des apprentis sorciers

Qui malgré parfois un incompréhensible dessin

Nous indique la voie de notre destin (le tout déjà écrit sur le plus fin des parchemins)


Mais quelle galĂšre tout de mĂȘme que d’avoir Ă  constater l’étrangetĂ© de ma destinĂ©s

Alors qu`avant un si beau voilier me siégeant de navire

Que par gourmandise, paresse et indiscipline

J'ai violemment choisi de détruire en croyant innocemment

Que j'aurais le temps et le courage de construire ce qui ma défini et fait souffrir

Mais voyez-vous, les plans ont changé, et j'ai perdu les papiers


Alors dites-moi, jusqu’oĂč devrons-nous aller pour comprendre ces Ă©tranges façons de bouger

À travers ces rythmes effrĂ©nĂ©s qui nous pousse Ă  accĂ©lĂ©rer

Des activités non maßtrisées, des idées qui seraient intelligent de mettre de cÎté, et ainsi

Parfaire ce qui réellement peut nous satisfaire au niveau planétaire

Afin de crĂ©er au travers de ces remous, un espĂšce de pont vers le ’’on’’ vers le nous



La situation quoi que parfaite est critique, car trop fragmentée

Elle rend compliquée l'adhésion à nos expectations

Car trop concentré sur la façon, elle congestionne nos émotions


Pesant ainsi sur mon humanité, que nous perdrons

Si nous ne retrouvons pas la sagesse de nous en libérer.

L’unification et la coopĂ©ration sont notoires et obligatoires

Recréer ces facultés, et ensemble, décider ce qui doit décéder

Pour qu’enfin partager le qui nous sommes dans la somme


Parce que vivre le je suis, n’est en fait que l’exploration des limites d’un pays

Que de vouloir à tout pris démontrer notre brillance indispose à la présence

Et que s’envoler seul vers la perfection n’est plus notre mission

Car si on peut s’élever, que ce soit par la communion des nations et celle du son


Et moi qui croyais ĂȘtre celui essentiel Ă  la vie

PrĂȘte Ă  prendre son envol, ĂȘtre celui pour qui on s’affole

Jusqu’au jour ou j’ouvris les yeux et dĂ©couvris autour de moi

Que tous Ă©taient des dieux.


Alors maintenant, sĂ©parĂ© entre le fait d'ĂȘtre heureux et valeureux ou peureux et envieux,

je vis cette nouvelle réalité du mieux que je peux

En comprenant consciemment et intensément, que mon futur

Ne saura jamais, plus satisfaisant que mon présent


Un présent à déballer doucement. Avec le seul tranquillisant que de devenir aimant

À qui veux bien Ă©voluer. Juste de respirer, partager, jouer, Ă©couter et apprĂ©cier


Et pour certains, apprendre à courir lentement et tendrement vers le courage de guérir

MĂȘme si pour ce faire, traverser les dĂ©serts de chimĂšres et aller visiter cette immense colĂšre

Ces adversaires parfois implantés en nos artÚres

Pour réapprendre et actualiser notre savoir faire

Non pas pour conquérir, mais pour servir

L’humanitĂ©, notre maternitĂ©.


Et puis, je profite de cet air pour la changer en priĂšre

Car de mes souhaits les inventés pour pouvoir les partager


J'aimerais tellement apprendre à mieux m’amuser avec la vie et mes amis

Apprendre Ă  mieux Ă©tudier, Ă  mieux mĂ©diter, Ă  mieux rĂ©flĂ©chir, Ă  mieux m’enrichir

À savoir proposer sans diriger, Ă  savoir gĂ©rer le temps et les Ă©lĂ©ments

RĂ©apprendre Ă  faire l’amour avec tous mes sentiments, ĂȘtre complĂ©ment, compĂ©tant


Devenir graduellement un entrepreneur, un guérisseur, un peintre, un musicien, un magicien

Le tout en restant conscient et connecter avec l’humilitĂ© d’ĂȘtre petit et apprenti

Parfois au dĂ©triment du confort que j’adore

Et de la paresse qui parfois colle au fesse


Alors que le silence soit d’or et que le mouvement soit d’argent

Que toutes les couleurs de l'arc-en-ciel naissent de partout et en nous

Et que si on doit exploser que ce soit dans la gaieté

L’idĂ©e est de s’unifier et de tout recommencer

Pourrait-on croire que la faciliter de créer cette réalité

RĂ©siderait dans le seul fait de choisir, d’exister et de s’aimer


Alors, rire pour ne pas souffrir, danser pour s’harmoniser, chanter pour ĂȘtre libĂ©rĂ©


PrĂȘt Ă  consacrer ma vie pour cette cause qui unit

Travailler sans relñche pour l’amour de ce fruit qu’est notre commune survie

Mais le seul problĂšme en ce tout,

C’est que sans toi, je m‘en fou.





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