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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2014-12-21 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt Dans les marronniers blancs, les aubépines roses, Tous les nids sont muets, toutes les fleurs sont closes, Et seul le vent du soir effleure les rameaux; Les saules secouant leurs chevelures vertes Pâlissent par degrés sur les routes désertes, L’étang s’est assoupi bercé par les roseaux. Les cieux laissent tomber la paix des nuits heureuses, Toutes les fleurs de juin, comme des amoureuses, Penchent leurs fronts lassés sous les baisers du soir, Les grands cerfs inquiets, auprès des biches fauves, S’allongent sous le bois dans le thym et les mauves Pour dormir, rafraîchis, au bord de l’abreuvoir. Richmond-Park (Surrey), juin 1902 (Jeanne Neis Nabert, alias Sijenna, Humble moisson, 1903, p. 17)
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