Oh Délire ! ne te mets pas à sourire
Les sables mouvants envahissent
Les intrépides qui cherchent les abysses
D’un pied d’amour, incertain à servir
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A l’impossible nul n’est tenu, range-toi
Derrière ces beautés, des sentiments
Tu avanceras cavalier, découvrant l’aimant
Pour entretenir le bonheur, du plus bel émoi
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Pousse la porte des rancoeurs désespérées
Charge-toi, de consoler ces cœurs de désirs
Il en sera un, qui t’entretiendra de l’avenir
Ne le repousse pas, comble-le de sincérité
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Si ton pied traîne dans la fange, laisse là
Ta chausse des turpitudes, reprend ta morale
Elle Te conduira vers les monts du régal
Fleur en friche qui se cueille en contrebas
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Ne me dis pas, je n’ai rien reçu de floral
Tu es trop niais de croire la petite facilité
L’amour ne se ramasse pas comme un bel objet
On se doit de le mériter, pour se l’attirer au basal
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Quand tu auras longtemps marché sur les pensées
Les plus belles te seront révélées à l’accoutumée
Alors pose sur celles-ci ton opiniâtreté à aimer
Calme ton cœur, donne lui de pouvoir enfin régenter
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Tu ne délireras plus, au seuil d’un amour certain
Promène-toi loin de la vallée des sorcières
Là où ton esprit joue, avec les fornications adultères
Tourne la tête regarde ton bonheur, suis-le avec entrain
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