Est ce le mal de vivre
ou l'ennui qui le rend ivre
qu'en lui, il rende lugubre la vie
et qu'il change la mort en vie
à cet avis il serait simple
de se ranger à moins de commettre
un délit, celui de se tromper,
mais je suis rongé par bien des songes
que je ne peux sonder,

de juste voir défiler et dire l'air dépité
c'est fou que j'arrive à débiter, éveillé,
sans être frappé de folie ou d'épidémie
qui réduise l'homme à demi-homme
comme si on se servait d'une gomme
pour diviser mon humanité
et donner plus de place à mon animalité,

Amour, où es tu ? toi qui te dérobe
dans les bois et en quoi je crois
de te retrouver sous mon toit
chaque fois que j'ai froid
ou que je mêle les mots à l'émoi
et que je fasse des émules ou la joie
de mules passionnées que je veux sublimer
quand elles sont dénudées et en proie
dans ma main à douter,
à peine à portée, de mes bras enveloppées
de caresses en pelotées, du plaisir, une flopée,
dans la toile de l'araignée,

je ne sais plus avec les années
si je le dois au hasard
car c'est un peu le bazar
dans la tête de la bête,
qui bat en retraite et laisse
seul(e), la place à l'humain d'être
ouvert,vertueux et ainsi peut être heureux.